Bref historique
La plupart des traditions de tous les continents le disent : "Au commencement était le ... son, le souffle, le Verbe,...". Si la science parle d'un "big-bang" pour décrire la création de l'univers, ce n'est pas un hasard.
D'après les Egyptiens, le dieu Thot avait créé le monde en poussant un grand cri. Dans l'ancien testament, Jéricho est détruit par le bruit des trompettes. Dès la plus haute antiquité, le son est donc décrit comme créateur ou destructeur.
Au départ des idées de Pythagore, Platon avait créé un véritable système philosophique centré sur l'harmonie. Il reposait sur un équilibre de proportions simples emprunté à la musique.
Comme l'Harmonie dans le macrocosme et le microcosme repose sur les lois du nombre, la musique était intégrée aux mathématiques. (lois de l'équilibre/ rapport de longueur d'onde direct. liées aux math)
Chez les Grecs, il existait déjà des musicothérapeutes qui influençaient les humeurs en utilisant divers instruments, rythmes et sons. "Selon le mal, ils choisissaient l'aulos au jeu extatique et émouvant ou celui doux et harmonieux de la lyre". Patrick l'Echevin, (1981) - Musique et Médecine - Stock Musique.
Au IVème siècle, Saint-Augustin dans "De Musica" émet des idées fondamentales dont celle selon laquelle la musique reste un bruit insignifiant jusqu'à ce que l'esprit soit touché. Confucius montre que les philosophes chinois pensaient à peu près la même chose : "Jouir de la musique, c'est la formation de l'harmonie intérieure".
Les contes et légendes d'Orient fourmillent d'évocations mettant en valeur les influences conscientes et inconscientes de la musique.
Rappelons que les Lamas tibétains continuent à pratiquer les techniques ancestrales issues d'influences venues de l'Inde.
Dans la musique africaine traditionnelle, le rythme sonore et la musique sont utilisés pour la fête mais aussi pour générer des états de conscience modifiés.
C'est depuis la première guerre mondiale que le courant scientifique a posé un regard nouveau sur les effets de la musique. Ces recherches ont surtout été l'oeuvre d'auteurs anglo-saxons comme Schoen et Gatewood (1927), Hevner (1936), Carpuco (1952) et Cattell (1953).
Des pionniers dans le domaine de la musicothérapie ont réussi à prouver statistiquement la fidélité et la validité de la modification de l'état affectif des individus qui écoutaient une oeuvre musicale.
"Tout est vibration, rien n'est inerte, tout vibre ; tout s'équilibre par oscillations compensées". Hermes
Pythagore, Fibonacci, Tesla, les ondes de Schumann…
Les Pythagoriciens expliquaient que la musique harmonieuse revitalise l'homme en l'accordant avec l'Univers, « l'esprit, le son et la matière » vibrant.
En Inde, la musique classique traditionnelle, modale, utilise ce pouvoir régénérant du son.
L'enseignement sonore de Pythagore est à l'origine de la Gamme qui porte son nom et qui ressemble à la gamme diatonique de DO majeur du piano. Cette gamme a été fabriquée à partir de la quinte : l'intervalle équivalent au ratio DO-SOL, proche du Nombre d'Or.
La Gamme de Pythagore, basée sur le cycle des Quintes, produit une spirale, correspondant au Nombre de Fibonacci. Si l'on voulait résumer cet enseignement sonore, il serait contenu en quelques phrases : « Tout est nombre », « Un son c'est un nombre qui chante ».
Pythagore n'est pas le seul à avoir enseigné la dimension musicale de l'univers. Plus tard au 18e siècle, l'astronome allemand Johannes Kepler a redonné à l'univers une dimension pythagoricienne qui avait été occultée par Aristote. Celui qui a été surnommé le « Musicien du ciel » a comparé le système solaire à un orchestre dont chaque planète était un instrument dont les variations d'amplitudes orbitales créaient les modulations.
Plus proche de nous encore, le génial Tesla pressentit en 1905 que la terre était une cavité résonnante. Ce qui fût démontré un demi-siècle plus tard par un physicien portant le nom d'un grand musicien : Winfried Otto Schumann (1888-1974) qui a découvert en 1952 les ondes appelées maintenant Résonances de Schumann. Et croyez-le ou non, les ondes alpha de notre cerveau découvertes par le Dr Hans Berger le père de l'électroencéphalogramme en 1924, vibrent pour certaines d'entre elles au même rythme que l'onde de Schumann la plus importante : 8 Hz.
Les observations du satellite Soho nous donnent de l'information vibratoire sur le soleil qui est comparé à un instrument de musique par les astrophysiciens. L'observation « musicale » du soleil permet d'en observer le cœur.
Tout est mouvement. Les planètes du système solaire vibrent donc et émettent des sons inaudibles identifiés par l'astrophysique et appelés « Musique des Sphères » par Pythagore.
Tout ce qui nous constitue vibre
Tous nos organes vibrent, à commencer par notre cerveau, notre cœur, nos poumons, etc. Nos cellules ainsi que les molécules qui les composent vibrent aussi. Il est maintenant connu que nos molécules communiquent entre elles sur un mode vibratoire et dans le spectre de l'audition humaine et qu'il est possible d'amplifier ces vibrations et de les rendre audibles.
Même chose pour nos cellules. Nous nous référons ici aux recherches en biologie numérique initiées en 1991 par le Dr Benveniste et en 2003 avec la Sonocytologie du Professeur Gimzewski. Ces informations nous permettent de comprendre comment toute forme de son ou de musique peut nous influencer par résonance d'où l'importance de leur choix, comme celui de nos paroles ou de nos pensées. Dans certaines conditions, les sons et les fréquences peuvent alors être utilisées pour renforcer notre terrain et aider le corps à lutter de manière plus efficace pour nous libérer de la maladie qui peut l'assaillir. Cela ouvre de belles perspectives pour la médecine du futur et représente le champ de recherche principal de la Sonologie et des musiques thérapeutiques
